Le Tir à l’Arc son histoire
Et oui, cela peut paraître assez difficile à croire, mais pour tous
ceux qui le pratique, le Tir à l’arc est un art martial, et ils peuvent
vous le certifier!
C’est également un sport de précision dans lequel les archers
envoient leurs flèches le plus au centre possible dans une cible
avec leur différents arcs.
La petite histoire
Mais pour la petite histoire, je n’irai pas trop loin sur le sujet,
est qu’a l’origine de la Chevalerie de l’Arc est que celle-ci est
aussi ancienne que respectable.
Descendants de ces Archers du moyen-âge auxquels, dès le
IX ième siècle, l’abbé de Saint-Médard-lès-Soissons avait confié
la garde des reliques de Saint Sébastien, c’est pour cette
raison sans doute, qu’ils se placèrent sous le patronage du
saint martyr.
Les Chevaliers actuels sont les successeurs des vaillants soldats
qui, sous le nom de Francs-Archers, figurèrent avec honneur
dans nos premières armées permanentes.
Plus tard, organisés en Serments ou Compagnies, dotés de
franchise et de privilèges spéciaux par tous les Rois de France,
depuis Charles V jusqu’à Louis XVI, ils marchèrent en tête de la
milice bourgeoise, dont ils formaient l’élite et la partie la plus active.
L’archerie française
L’archerie française fut définitivement supprimée et dissoute,
après de long siècle de règnes, lors de la Révolution de 1789,
par plusieurs décrets de l’Assemblée Nationale et de la Convention.
Ils firent rentrer dans le domaine de l’état, les biens possédés
par les Chevaliers de l’Arc, et les incorporèrent eux-mêmes
dans la garde qui avait remplacé les milices bourgeoises,
c’est-à-dire dans la Garde Nationale.
Quelques Compagnies d’Arc subsistèrent néanmoins et
conservèrent les traditions des réceptions et des usages.
Toutefois, on vit, sous le Consulat et sous le premier Empire,
renaître la Chevalerie et se reformer de toutes parts, autour de
Paris, à Paris même, et dans des Départements du Nord.
Les Serments et les Compagnies d’Arc
Dépouillés, de leurs privilèges et de leur existence publique,
ils furent soumis aux anciens statuts et règlements, et leur
faculté de transmettre leur titre de Chevalier ne tomba jamais
en déshérence.
Charles V institua certaines règles d’intronisation, au rang de
Chevaliers. Ce sont ces règles qui, dans leur esprit tout au moins,
ont subsisté jusqu’à nos jours. C’est un véritable titre qui est
ainsi transmis dans la suite des temps.
La législation d’un côté, les effets naturels du progrès des
mœurs de l’autre, il arriva que la Chevalerie elle-même subit
des modifications importantes, et qu’une foule d’usages
nouveaux, fruits de la civilisation moderne, s’introduisit dans
la pratique du Tir à l’Arc.
Le titre de « Compagnie Impériale de l’Arc de Paris «
L’empereur Napoléon III a autorisé, par sa décision du 6 août 1853,
la Compagnie de Paris à prendre le titre de « Compagnie Impériale
de l’Arc de Paris « .
Le Gouvernement de la République Française lui manifeste sa
bienveillance, en accordant une subvention annuelle à la
Fédération Française du Tir à l’Arc.
Le Premier Magistrat de la République y contribue également,
en dotant le Championnat de France de Tir à l’Arc d’un
vase de Sèvres destiné au champion annuel.
La grande guerre de 1914-1918, a été très préjudiciable aux
nombreuses Compagnies d’Arc des départements envahis, elle
n’a pu détruire les sentiments des Chevaliers de l’Arc.
Nous sommes heureux de constater qu’actuellement, presque
toutes les Compagnies d’Arc, pour ne pas dire toutes, qui avaient
été anéanties du fait de l’invasion, sont reconstituées grâce à
la vaillance de nos archers et à leur amour des traditions.
Les règlements
Les règlements généraux de 1864, édités en 1869, ayant
presque totalement disparu des archives des Compagnies d’Arc,
beaucoup de celles-ci ont demandé à la Fédération Française
de tir à l’arc, de les faire rééditer.
C’est à quoi se sont employés les Membres du Conseil de
Permanence, après y avoir apporté quelques modifications
qui, si elles rajeunissent ces statuts tant aux termes employés
qu’aux précisions données, n’ont absolument rien changé quant
à la forme et aux traditions qu’il est indispensable de maintenir
dans leur intégrité.
Voila en gros l’histoire du tir à l’arc français!, toutefois si
vous voulez en savoir davantage, écrivez moi un mail, je me
ferai un plaisir de vous renseigner et/ou de vous donner
quelques liens intéressant …..
Voilà, c’était la petite histoire des archers de France, j’espère
ne pas vous avoir trop ennuyé.